[cinéma] Vos dernières sorties / Coups de coeur

Blades of glory (les rois du patin)
plus c'est con, plus c'est bon. à crever de rire du début à la fin, et pourtant ça ne fait pas toujours dans la dentelle... mais bon, on peut pas toujours aller voir des films hongro-croates sous-titrés en coréen quoi merde à voir absolument, la scène cultissime de la poursuite en patins à glace dans un centre commercial... pur génie

Suis allée voir This is England...bon film effectivement, les acteurs sont vraiment très bons (en particulier le jeune qui joue Shaun), et c'est très "documentaire" effectivement sur l'Angleterre des années 80 et de l'ère Thatcher ("Thatcher is a twat" aha)

je dirais quand même que le scénar est un peu mince...l'histoire tient en deux lignes, et le réal rallonge un peu la sauce à coup de plans au ralenti avec musique d'époque
et puis quelques invraisemblances quand même...surtout du côté de la mère (genre dans le café no problemo je vous confie mon fils, ou encore pas de souci je papote avec la "petite amie" de 18 ans de mon fils qui en a 12 ! aha je voudrais bien voir ça une Terminale qui sort avec un 6ème )...enfin le côté improbable rend le truc drôle...

la réplique du film : "it's not because i'm smelly"

[bon, dernière chose, que vous pouvez pas comprendre, mais le générique du début est sympa, ça amène un petit sourire nostalgique sur les lèvres des (presque) trentenaires...ah ouaiiis Space invaders (souvenir d'enfance sur la console Atari de mon oncle aha la préhistoire des jeux vidéos), oohh le Rubik's cuuube...ahaha K2OOO la voiture qui paaarle...bref. *coup de vieux* )

Genre, 'qu'on peut pas comprendre'... Arrête, la vieille

Moi j'ai vachement aimé le film. Il été assez bien fait pour pas que ce 'scénar un peu mince' m'empêche de l'apprécier. Les acteurs sont supers, une bonnes BO enfin bref jai la flemme de developper mais en gros j'ai aimé....

Mais c'est vraiii...vous pouvez paaas comprendre.

Jouer sur une console Atari à des jeux au graphisme euh "simpliste" ^^, avec un "joystick" (enfin l'ancêtre du joystick aha) tout con, base carré, un pôv batonnet noir et un bouton rouge...
...les bidules de Space invaders qui descendent de plus en plus vite quand ils arrivent vers le bas, en faisant un espèce de krr krr krr qui s'accélèrent aussi, et toi tu paniques et t'appuies frénétiquement sur ton pôv bouton genre "Aaaaaaaah" !!!!
Le stress quoi.

Et Pacmaaaan avec les fantôômes et les ceriiiises

Et Poooong, le jeu le plus minimaliste de la galaxyyye

Et le jeu avec des schtroumpfs où il faut éviter des corbeaux qui font trop flippeeeer

Et le jeu de tennis avec les manettes rooondes

Tiens, image :




Non, vraiment, vous pouvez pas comprendre.

ouais... vieille peau

mais désolé, j'ai été un enfant de la technologie, je comprends

Le deuxième souffle

je dois avouer qu'à la base, je suis très mauvais public en ce qui concerne les polars, il me faut minimum une heure avant de comprendre qui fait quoi, complice avec qui, contre qui, etc. mais une fois passé ce stade, je peux y prendre un certain plaisir... là, non seulement ma compréhenion n'a pas été facilitée par Monica Bellucci qui parle comme si elle mâchait ses dents, mais je m'ennuyais toujours autant après avoir compris ce qui se passait. la faute aux dialogues et aux acteurs qui font aussi faux que les cheveux blonds de la Bellucci, et surtout à cette histoire qui tourne en rond, qui piétine... interminable! Alain Corneau a dû le sentir d'ailleurs puisque, histoire de pimenter un poil la chose, il nous gratifie de gros plans sanglants à chaque fois que quelqu'un se prend une balle. le sang gicle, des lambeaux de chair volent, et on peut admirer à loisir ce que produit une balle lorsqu'elle pénètre, au choix, juse sous l'oeil, dans une épaule, dans un ventre ou dans une gorge. dégueulasse et parfaitement inutile. reste la lumière qui donne parfois des effets intéressants, meme si en général elle accentue encore l'impression que tout, décor, acteurs et costumes, est en toc.

mm a écrit:

mais désolé, j'ai été un enfant de la technologie, je comprends

mmh mais pas de la "technologie cheap" (Pong c'est imbattable quand même )


Sinon, Paranoid Park...très bon film, acteurs amateurs bluffants...
...si on reconnait les grands cinéastes au fait qu'ils aient créé une vision filmique brillante, bien à eux et immédiatement reconnaissable, alors GVS en est un, grand cinéaste...
sans en connaître le réalisateur on pourrait deviner que ce film est de lui...fluidité et grâce de la mise en scène, montage et construction narrative en "spirale ascendante"...euuh je m'explique...comme pour Elephant, Last days, etc une même scène peut être vue plusieurs fois, mais cette répétition fait à chaque fois avancer le récit...on repasse par un même point donc, mais pas pour tourner en rond comme dans un cercle, mais pour emprunter une voie ascendante qui mène au dénouement...et à chaque fois la construction est brillante.

Euh je sais pas si j'ai été très claire ^^

'fin bref allez le voir.

Pour l'avoir vu (et apprcié beaucoup beaucoup) je vois tout à fait ce que tu veux dire. Il a des plans vraiment incroyables et moi qui m'étais faite chier en regardant des bouts d'Elephant, ben j'ai beaucoup aimé ce film, son aisance, sa fluidité, le temps qu'il prend pour se mettre en place lentement mais sûrement... Donc je vous le conseille aussi

(je l'ai vu vendredi aprem dans un MK2 avec 10 autres paumés dans la salle et on a quand même réussi à faire chier le monde avec ma pote entre bruits de papiers de pitch et pschit de bouteille etc... ca a ajouté au charme du film je conseille aussi les fraise tagada ^^)

J'ai vu Les promesses de l'ombre. La flemme de faire tout le bla bla mais c'était génial. Courez y.

Amok a écrit:

mm a écrit:

mais désolé, j'ai été un enfant de la technologie, je comprends

mmh mais pas de la "technologie cheap" (Pong c'est imbattable quand même )


Sinon, Paranoid Park...très bon film, acteurs amateurs bluffants...
...si on reconnait les grands cinéastes au fait qu'ils aient créé une vision filmique brillante, bien à eux et immédiatement reconnaissable, alors GVS en est un, grand cinéaste...
sans en connaître le réalisateur on pourrait deviner que ce film est de lui...fluidité et grâce de la mise en scène, montage et construction narrative en "spirale ascendante"...euuh je m'explique...comme pour Elephant, Last days, etc une même scène peut être vue plusieurs fois, mais cette répétition fait à chaque fois avancer le récit...on repasse par un même point donc, mais pas pour tourner en rond comme dans un cercle, mais pour emprunter une voie ascendante qui mène au dénouement...et à chaque fois la construction est brillante.

Euh je sais pas si j'ai été très claire ^^

'fin bref allez le voir.

on devait aller voir darling, mais cyril a fait une crise de coquetterie au dernier moment (naaan je peux pas mettre cette veste, quand meme), ce qui fait qu'on a raté les dernieres places a 1 minute pres...


donc on est allés voir paranoid park ..

une vision filmique, certes, mais bon, je dirais que c'est pas brillant...a chaque fois, je me dis "van sant, plus jamais", et a chaque fois j'y vais.. un peu comme les accidents sur le bord de la route, on peut pas s'empecher de regarder. et bah c'est evidemment uniqument composé de plans de gens a la peau et aux cheveux gras, de dos, avec des musiques totalement aléatoires dessus. et evidemment, on baille. avec cette fois ci tout de meme, à noter : un plan gore totalement gratuit et franchement pas indispensable, et un sublime plan dans le douche avec une lumiere incroyable et un travail sur le son assez frappant (oui quand meme , il est pas totalement a jeter) ^^

le coup de la spirazle s'applique pas trop a PP, je trouve
on revient sur les scenes, mais ca apprte vraiment rien... parce qu'on sait deja quasiment tout des le debut... c'est juste qu'a chaque fois il en montre plus..

mmh on sait pas tout depuis le début, disons qu'on se doute grosso modo...
...et le fait que "c'est juste qu'a chaque fois il en montre plus", c'est justement ça qui est dans la logique du récit...au début on ne sait pas grand chose parce que l'ado est dans le déni, et petit à petit la structure du film fonctionne comme le cheminement cérébral et psychologique du héros...un ressassement qui dévoile de plus en plus, pour finalement sortir de ce déni et regarder ce qu'il s'est passé en face...
...d'où la scène gore (un poil trop en effet quand même), où le personnage du héros plantant son regard désemparé sur le mec pourrait être aussi bien une "métaphore" du héros au présent face à son acte au passé...(euh suis-je claire ?)

et bon y a pas tant de plans de dos que ça quand même...

et à chaque fois les plans séquences (pas seulement ceux de dos) sont d'une grande élégance, d'une grande maîtrise je trouve

Le rêve de Cassandre: bon film en soi, bon scénar, bons acteurs, bonne mise en scène... mais il manque le petit truc. Le truc qui fait que c'est Woody Allen, quoi. Il me semble que c'est.. l'humour. Ouais, ça manque quand même de cet humour typique, même si à la fois, ça sert le côté dramatique du film. Donc je suis plutôt déçue mais j'ai quand même apprécié (sans plus plus non plus ). Dites moi ce que vous en pensez, je voudrais savoir si je suis la seule à penser qu'il manque qqch.

Autrement pour Paranoid park, je suis d'accord avec momok à propos les plans séquences. Très beau.

Le rêve de Cassandre c'était juste poussif... un espèce de polar qui traine, traine. à part la belle gueule des deux acteurs principaux, vraiment pas grand intérêt

Paranoid Park, tout pareil que Benji. comme souvent chez Van Sant, le scénario n'est qu'un prétexte, pour ne pas dire qu'il est nul à chier (totalement invraisemblable, simpliste)... et vu que c'est un prétexte à faire un film à l'esthétique franchement discutable, je vois pas bien l'intérêt. certes, il y a une vision filmique, mais elle est moche et chiante
en meme temps Elephant j'avais déjà toruvé ça nullissime... y a que Gerry qui m'avait bien plu

J'ai pas beaucoup de temps mais puique je suis pas allée au ciné ces derniers jours, je voulais vous (dé)conseiller qq trucs

Ce soir, je dors chez toi: début prometeur, fin désespérante. N'y allez pas, pure waste of time.

De l'autre côté: absolument superbe, faut courir, les gars !

My blueberry nights: super super, ça aussi, ça vaut vraiment le coup. Natalie Portman et Jude Law sont waou, Norah Jones est vraiment pas mal et c'est vraiment très beau et plasant à regarder.

Oala.

My blueberry nights est effectivement "plaisant à regarder"....là où 2046 était un choc esthétique et émotionnel...

Un film "mignon" tout comme Norah Jones est bien mignonne...dans tous les sens de cette expression là (vous me direz, c'est son personnage qui veut ça aussi).
Je souscris pour Jude Law (les inconditionnels ici présents seront ravis^^), et pour Natalie Portman, très bien effectivement.

Enfin bon les situations sont un peu trop convenues, et même si le sens exceptionnel du plan et de la lumière de WKW est toujours là, My blueberry nights n'est qu'un petit film, qui n'a pas la complexité narrative, la profondeur de personnages, la maîtrise esthétique, l'époustouflante beauté visuelle de 2046...
...en même temps il a mis 5 ans pour faire 2046, et 7 semaines de tournage pour My blueberry nights...ceci explique peut-être cela...



Bon sinon mercredi sort I'm not there sur/autour/à partir de Bob Dylan, il me tarde de voir ça, le sujet est alléchant, de même que le parti pris scénaristique...

C'est marrant ce que tu dis Amok à propos de 2046 et My blueberry nights parce que je suis allée voir une nuit ciné sur WKW (2046, Happy together et My blueberry nights) et c'est vrai que le petit dernier n'est pas aussi complexe, narrativement ou esthétiquement. Cela dit, je trouve qu'il a le charme de la simplicité que n'ont pas les deux autres que j'ai vu. Ils ont leur propre charme bien sûr, mais en entendant un mec parler après MBN et dire "scénar qui tient sur un post-it, interprétation minable, film insipide blabla" (avec le ton du ô grand connaisseur... ), je me suis dit qu'il fallait pas abuser. C'est vrai que 2046 est incroyable, vraiment, et très fort. Mais je pense qu'il faut quand même reconnaitre tout ce que MBN a pour lui. On peut penser que c'est un genre de "mini version" de ce qu'il fait habituellement mais sans comparer (je n'avais vu aucun film de lui avant MBN à part des petits bouts de In the mood for love) j'avais été très touchée à mon premier visionage, et encore plus au second.

Pour la profondeur des personnages, c'est vrai que Elizabeth (Nora Johns) n'a pas beaucoup de carrure et s'efface un peu au cours du film. Mais des personnages comme Arnie, Sue Lynne ou Leslie sont quand même forts (sûrement grâce aux acteurs d'ailleurs).

Ou alors c'est juste mon petit coeur d'artichaud qui s'est laissé aller et parle à la place de ma raison Mais hônnetement, je trouve ça dommage de le discréditer (et ça s'adresse surtout au petit péteux qui était assis à côté de moi dans la salle... )

à peu près pareil qu'LN pour My Blueberry Nights. pour le coup je ne comprends pas, mais alors pas du tout les avis plus que mitigés des critiques. Ce film n'est certes pas aussi étonnant et complexe que 2046, mais ça reste un très, très beau film... Esthétiquement c'est un régal, les acteurs sont très bons (y compris Norah Jones, comme quoi elle est meilleure comédienne que musicienne. la barre n'était pas très haute cela dit) et la galerie de personnages savoureuse (particulièrement le personnage de Natalie Portman)...

et puis Jude Law est toujours aussi , meme avec sa coupe de cheveux approximative.

Qu'esthétiquement ce soit réussi, oui. (je pense aux longs travellings, aux moultes plans avec des lumières de néons...)

Que certaines situations ou phrases nous (me^^) parlent et m'émeuvent, oui aussi (les pages qui se tournent, les clés et les portes, toussa)

Mais bon je reste un peu sur ma faim quant aux personnages, quand même. Surtout celui de Norah Jones, qui est sensé être le personnage central.
Je saurais pas dire avec des mots précis ce qu'il manque à MBN, mais j'ai le sentiment qu'il manque quelque chose pour en faire un "très beau" film.

I'm not there

Ce film est absolument incroyable, d'une finesse, d'une profondeur et d'une richesse exceptionnelles...la mise en scène est renversante, le jeu des acteurs j'en parle même pas tellement c'est dingue (Cate Blanchett évidemment, époustouflante, mais aussi le gamin noir, mais aussi Christian Bale, mais aussi Charlotte Gainsbourg et Heath Ledger...)
et puis la B.O. of course, un vrai bonheur pendant deux heures...

et puis voilà quoi, beaucoup d'émotions, de mots ou de situations qui touchent en plein...des échos, des choses "qui (nous/me) parlent" forcément...

un espèce de truc kaléidoscopique qui part dans tous les sens mais qui reste cohérent, tout en n'étant pas fermé

enfin bref, c'est juste GENIAL.

Amok a écrit:

des choses "qui (nous/me) parlent" forcément...

oui, voilà, qui te parlent nan parce qu'en ce qui me concerne, j'ai rarement vu pareille bouse

on avait un joli concept bien barré, un très bon casting... et au final on se retrouve avec un film d'une prétention inouïe, sans queue ni tête, qui empile les scènes plus ou moins oniriques, mais toujours extrêmement creuses (heath ledger en dylan-acteur, pourquoi pas, mais richard gere en billy the kid-dylan, pourquoi, pourquoi???). la dernière demi-heure sombre dans le n'importe-quoi absolu, ça flashe dans tous les sens, de la pure branlette pour moi.
bref, c'est d'un ennui mortel, à peine atténué de temps en temps par un trait d'esprit ou un joli plan.

on peut à la limite sauver quelques acteurs, notamment Charlotte Gainsbourg et Marcus Carl Franklin... bon et puis Cate Blanchett, même si dans le fond ça fait un peu "woah vous avez vu comme c'est ORIGINAL on a fait jouer dylan par une femme"...

Je suis entièrement d'accord pour Richard Gere, il a le charisme et l'expressivité d'une huître à l'abandon...
Ce fil là du film est vraiment le maillon faible, le film aurait été beaucoup plus cohérent sans lui...
...d'ailleurs il parait que Haynes s'est arraché les cheveux au montage,parce que justement il savait pas comment l'insérer (mais bon, il a pas osé couper carrément Gere au montage ^^)

Pour le reste, je persiste et signe...il faut se laisser porter, c'est très parlant pour quelqu'un qui est perméable et poreux aux choses, à la vie, aux sensations...
...et c'est une réflexion assez profonde sans être démonstrative sur l'identité, sur ce que ça veut dire être soi, à la fois vis à vis de soi-même, mais aussi dans le rapport aux autres...

Ca traduit aussi très finement la "schizophrénie" de Dylan...et en même temps ceux qui brâment parce qu'ils n'ont pas vu une biographie lisible de Dylan, ou ceux qui disent c'est trop sybillin, trop pointu...tous ceux là ont raté le propos du film...
Le sujet Dylan n'est que prétexte à une rêverie éparpillée, à une réflexion évaporée en mille trucs (et du coup c'est ce parti pris qui sert le mieux la "captation" du mythe Dylan, plutôt que de son pauvre petit être biographique...retranscription de l'esprit plutôt que de la lettre)

Enfin bon, je crois qu'on va pas se mettre d'accord.

Amok a écrit:

Pour le reste, je persiste et signe...il faut se laisser porter, c'est très parlant pour quelqu'un qui est perméable et poreux aux choses, à la vie, aux sensations...
...et c'est une réflexion assez profonde sans être démonstrative sur l'identité, sur ce que ça veut dire être soi, à la fois vis à vis de soi-même, mais aussi dans le rapport aux autres...

merci, on doit donc etre impermeable aux choses... crois moi j'en ai vu des films ou le but n'est pas de raconter une histoire, lineairement.. et bah j'avais aimé ^^
non c'est trop simple de caricaturer ceux qui ont pas aimé comme ca

Citation :

Ca traduit aussi très finement la "schizophrénie" de Dylan...et en même temps ceux qui brâment parce qu'ils n'ont pas vu une biographie lisible de Dylan, ou ceux qui disent c'est trop sybillin, trop pointu...tous ceux là ont raté le propos du film...

je brame pas pour ca, je brame parce que c'est pedant, prétentieux, le mec se regarde réaliser, et surtout c'est CHIANT
crois moi j'aurais aimé aimer

Citation :

Le sujet Dylan n'est que prétexte à une rêverie éparpillée, à une réflexion évaporée en mille trucs (et du coup c'est ce parti pris qui sert le mieux la "captation" du mythe Dylan, plutôt que de son pauvre petit être biographique...retranscription de l'esprit plutôt que de la lettre)

la encore tu n'as pas compris ce que cyril a dit.. on lui reproche pas ca au mec

Citation :

merci, on doit donc etre impermeable aux choses

roooh tout de suite ^^
j'ai pas dit que VOUS étiez imperméables, j'ai dit que c'est un trip qui demande une certaine forme de perméabilité aux choses (bon je sais pas m'expiquer plus clairement, si tu vois pas ce que je veux dire, tant pis)


Et par ailleurs (mais là je souligne bien que ça ne tient pour le coup effectivement qu'à moi), certaines scènes ou dialogues m'ont bouleversé parce qu'elles ont fait écho par rapport à moi et à ma petite vie ^^

Et puis la musique aussi quoi, merde alors ^^

Citation :

la encore tu n'as pas compris ce que cyril a dit.. on lui reproche pas ca au mec

bin ce que je dis est une réponse à "sans queue ni tête", "scènes plus ou moins oniriques mais toujours extrêmement creuses"...
...ce que j'ai dit après c'est que ce côté sans queue ni tête d'une part fait sens, et d'autre part a une vraie profondeur...

Oala monsieur l'insensible

Amok a écrit:

Enfin bon, je crois qu'on va pas se mettre d'accord.

effectivement, ça m'a l'air mal barré, mais on va pas s'battre hein

je suis quand meme rassuré que tu aies aussi trouvé les passages avec Richard Gere limite

non non on va pas se battre

en même temps, notre mini-débat est assez emblématique de ce que provoque ce film...visiblement soit les gens adorent, soit les gens détestent.


pour Richard Gere "limite", là je trouve que tu es bien gentil

"Richard Gere cherche son chien", c'était effectivement pas passionant, et ça n'apportait strictement rien. Quant à son "jeu d'acteur" *tousse*...

A la fin du film je me suis même dit "oh merde" quand on est revenu sur lui, ça gâchait un peu la chute...pour moi ça aurait été plus efficace de finir sur l'enchaînement des six têtes avec les coups de flingue, le clin d'oeil de Cate Blanchett avec en voix off ce qui dit Gere après (genre qu'il peut être plusieurs en une journée)...et paf après le clin d'oeil, écran noir et l'image du vrai Dylan.

Enfin bon.