[cinéma] Vos dernières sorties / Coups de coeur

Juno

alors comme prévu, j'ai pas aimé...
ce que j'ai pas aimé c'est ce coté "allez on va faire un film indé" :
1 - filmer avec un film crado... les couleurs degueulent, tout est orange, marron , bariolé, ca va bien faire petit film
2 - mettre des héros anti-héros.. des geeks en puissance, des loosers absolus tous maigres, tout ca...
3 - mettre une BO total look folk... home made et tout.. avec que de la guitare et des gens qui couinent dessus
4 - melanger tout ca avec des situations bien loufoques, des dialogues improbables...
bref berk
franchement , les situations sont pas crédibles pour un sou (la réaction des parents, les dialogues de la gamine qui a l'air de tout sauf d'une gamine de 16 ans....)

et surtout, je me suis fait chier

The Bucket List

Bon, le sujet est un peu banal et typiquement américain: vivre à fond tant qu'on peut, ne pas se laisser mourir etc...
Mais j'ai beaucoup aimé ce film. Morgan Freeman et Jack Nicholson sont tous les deux excellents. C'est drôle et perso, ça m'a fait réffléchir. Bon, ça n'évite pas le cliché du sujet, mais quand même, y a de belles choses (notamment des jolis plans).
Roh et puis franchement Freeman et Nicholson ensemble, ça vaut le coup rien que pour eux. Y a le mec qui joue dans Will & Grace qui est pas mal du tout non plus.

haaaan ca a l'air naaaze... et super américain, dans le mauvais sens du terme... voir 2 vieux qui cabotinent ne me branche vraiment pas

mais bon si y'a le bogosse ...

Ben écoute j'ai pas trouvé ça nul du tout. Ce n'est pas surprenant, dans le sens où on s'attend à ce qui va se passer la plupart du temps, mais j'ai aimé l'humour et je ne me suis pas ennuyée.

Disons que à part les acteurs et les quelque bonnes répliques, y a pas grand chose de spécial. Mais moi, des choses m'ont touchée là dedans, alors peut être que je sui hyper sensible mais généralement les tire-larmes américain ne me font pas cet effet là.

C'est pas mémorable, mais agréable, voilà.

Be Kind Rewind

Le dernier Michel Gondry. Bon, la bande-annonce ne me disait trop rien mais j'aimais bien l'idée et Gondry, c'est Gondry donc je me suis décidée.
C'était sympa, mais pas franchement renversant... C'était drôle mais pas à mourrir de rire (l'humour de Jack Black me laisse un peu indifférente, sauf son humour "physique", il est physiquement drôle, c'est sûr !)
Mais bon voilà quoi... Plutôt bof même si l'idée de départ est, à mon avis, vraiment pas mal. C'était pas aussi déjanté que je l'attendais...
En gros, plutôt déçue...

ayééé j'ai vu Juno!
c'est très superficiel, pas crédible une seconde, bourré de musique (de merde) histoire de meubler, ça cite Patti Smith et les Stooges pour bien montrer qu'on est dans un film indé, mais les dialogues sont assez drôles et Ellen Page est charmante (même si sa nomination aux Oscar, LOL quoi). bref c'est mignonnet. un dimanche après-midi sur M6 ce serait parfait.

à part ça on a vu Peur(s) du noir avec Benji... Un bon dessinateur ne fait pas toujours un bon animateur et certains passages sont assez mal fichus, mais l'ensemble est plutôt convaincant. La plupart des courts-métrages sont audacieux et saisissants, avec une petite préférence en ce qui me concerne pour celui porté par la voix d'Arthur H

et j'ai hâte de voir Paris!

Le Chapelier fou a écrit:

et j'ai hâte de voir Paris!

Ooooh moi aussi ! Il sort quand? Tu crois qu'il passera encore en avril?

il est sorti mercredi
il sera en fin de course, en avril, mais en principe il devrait encore être sur quelques écrans

C'est beau, très beau, un peu trop même. Comme si, prenant conscience de l'ambition de son idée de départ, Philippe Ramos cherchait à se prémunir de toute critique formelle. La lumière et les couleurs sont magnifiques, les décors soignés au millimètre près, les costumes somptueux. A tel point qu'on décroche parfois complètement, parce que tout ça vole la vedette au propos du film : on est à la fois émerveillé par la beauté de l'ensemble et rebuté par son maniérisme. Plus de sobriété aurait, je pense, mieux mis en valeur les textes magnifiques récités par les cinq narrateurs successifs. Heureusement, l'audace de certains passages, le jeu des acteurs et quelques belles envolées lyriques font vite oublier ces passages un peu forcés.

et je veux un César du second rôle pour Philippe Katerine!

Euuh bin suis allée voir Paris, malgré des réticences vue la bande annonce (entre "mate moi ce casting de malade" et "faisons un peu de philo de comptoir : quand on va mourir on voit la vie autrement")...
...mais bon, comme d'habitude je trouve les films de Klapisch humains et sympas, j'ai tenté le coup...


...bon, le positif : quelques situations ou répliques qui font mouche (j'ai éclaté de rire plusieurs fois quand même), la relation frère-soeur de Duris et Binoche est juste et touchante (en particulier Binoche)

le négatif : facilité, mièvrerie, morale de bas étage, bonne conscience de gauche...on montre furtivement un sans papier comme un alibi politique ("ouah quel engagement"), mais on ne fait rien du personnage, on ne lui donne aucune épaisseur (comme à beaucoup de personnages du film, qui semblent n'être là que comme "caution de...", caution de conscience politique, caution d'intérêt pour les classes "populaires")
ce qui avant chez Klapisch était un humanisme spontané, simple, s'est transformé en populisme invraisemblable et écoeurant (un exemple parmi d'autres : "regardez la revanche des ouvriers qui se tapent les fashionistas bourgeoises à Rungis")

bref, des moments drôles ou touchants (plus rares), mais des bons sentiments qui restent sur l'estomac...

toujours pas vu :?

on est allés voir There will be blood à la place
L'Oscar du meilleur acteur n'est pas volé, c'est sûr. A part ça, c'est abominablement long et chiant, avec une musique gueularde qui dramatise à outrance chaque instant, même le plus insignifiant. Migraine assurée

Be kind rewind

Vraiment cool, des films "suédés" ultra drôles, bref des bouts de ficelles et de l'inventivité comme toujours chez Gondry, et ça au service d'un message humain, qui peut avoir un côté "trop gentil", mais dont ce côté gentillet est contrebalancé par une fin nuancée, qui cède pas au total happy end...


qu'est-ce qui t'a déçu précisément Hélène ?

eurf c'est quand même bien niais la fin
en plus c'est totalement incohérent, il a l'air chiant à crever leur film sur Fats truc

j'ai été déçu aussi, il y a quelques passages de film suédés qui sont effectivement très sympa, mais à part ça l'humour est assez lourdingue et tout peine à avancer... on attend des plombes que ça commence vraiment, et à partir de la décision de justice ça recommence à se trainer péniblement vers la fin.

Les plans de la fin sont très tartignoles je suis d'accord

quand je disais "pas total happy end", c'est

Spoiler:

c'est pas tout à fait béatement idéaliste quoi...

mais ceci dit, Gondry a toujours un peu de mal à finir ses films je trouve...dans La science des rêves par exemple, c'était aussi un peu téléphoné la fin...
et parfois il frôle la tartinunucherie (dans la Science des rêves, ici à la fin), c'est vrai.

Ce qui m'a déçu, l'humour car comme le dit Cyril, ça peut être lourdingue.
C'était long, j'ai pas autant accroché qu'avec les autres.
Ca m'a moins fait rêver que Eternal ou la Science des rêves.
Je trouve ça moins loufoque. Y a toujours ce côté "fait maison" qui marche bien mais ça n'avait ce petit truc qui fait que le film est vraiment attachant.
Puis bon, comme les autres, c'est un peu tiré par les cheveux mais là, ça passe moins bien je trouve... Enfin, ça m'a moins convaincue et touchée en tout cas.
Cela dit, j'ai quand même apprécié mais je ne le trouvais pas à la hauteur des précédents...

bon bah alors, on s'réveille!

Il y a longtemps que je t'aime
N'écoutant que mon courage, je suis allé voir de mes propres yeux si ce film était le drame tout en retenue qu'avaient vu certains ou bien l'immonde tire-larmes annoncé par les Inrocks et la bande-annonce où tous ces pauvres spectateurs chialaient leur mère. Mon humble conclusion : les deux. Comme prévu, c'est un mélo qui n'hésite pas à faire dans la surenchère. Les révélations lacrymales se succèdent jusqu'à cette scène finale cauchemardesque dans laquelle Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein, en 3 plans, ruinent 1h30 d'interprétation sensible et subtile en hurlant comme des poissonnières. Les bons moments du film sont à chercher entre les scènes "coup de théâtre" : ce sont les moments plus légers où les deux soeurs se retrouvent avec gêne, où Juliette se rend compte que sa vie peut reprendre presque comme avant la prison. C'est justement lorsqu'il ne recherche pas l'émotion à tout prix que le film devient touchant et que les sentiments des personnages deviennent crédibles.

10000
Sérieux prétendant au titre de navet de l'année. Vu le réalisateur, on s'attend à une superproduction débile mais bien faite et on se retrouve avec une série B pleine d'incrustations sur fond vert totalement loupées. Pour ce qui est du débile et de l'approximatif par contre, on en a pour son argent. 10000 est bourré de petits détails saugrenus qui rendent l'ensemble irrésistiblement drôle, comme cet homme préhistorique qui parle avec l'accent écossais ou cette outre en peau de mammouth qui s'ouvre avec un bruit de bouteille de vin. On atteint des sommets lorsque le héros est poursuivi avec force glapissements par des poulets géants qui grimpent aux arbres en se hissant avec leur bec, ou mieux encore lorsqu'on découvre que les Egyptiens n'ont pas construit les pyramides grâce aux extraterrestres mais à l'aide de mammouths domestiqués. Bref, un très grand nanar, dans le sens presque prestigieux du terme.

10000 :

énormissime navet, extrèmement drôle, mais uniquement sans le vouloir. je tiens à ajouter comme détails rigolos :
- la vieille shaman de la tribu qui dit au revoir aux guerriers en leur crachant joyeusement à la face
- les noms des bonshommes : "tic-tic" , "ka'-ren" (c'etait un homme :gne:)
- l'héroine qui meurt a la fin mais qui resuscite d'un coup pof magiquement
- le vilain pharaon qui se fait transperser par une lance mais qui la perd instantanément quand il s'agit de dévaler des ecaliers en mourant (bah oui, sinon ca aurait mis un sacré temps )
- les pyramides en -10000; mouais , pourquoi pas ^^
- un sphinx, mais en forme de nounours cadbury à la guimauve
- ca se passe dans une région du globe indéterminée, mais dans laquelle on passe des neiges éternelles a la jungle (avec les poules tueuses ) humide, à la savane puis le désert en moins de deux jours de marche ^^
- les coupes de cheveux totalement improbables des barbares (un genre de crête, mais frisée et molle)



the Darjeeling Limited :

C'est pour moi le meilleur film de Wes Anderson. Ses précédents films étaient génialement foutraques, mais il manquait un petit quelque chose d'unité ou de sens à l'histoire.
C'est super touchant, drôle (et non moi ce qui m'a fait rire n'était pas spécialement dans la bande annonce), bien foutu, et pas faussement indé comme suivez-mon-regard-juno ...
Les couleurs sont super belles, c'est super bien filmé (mention spéciale a la séquence sou tous les personnages du films réapparaissent dans le train dans des wagons customisés en fonction de leur lieu rééel : on dirait du gondry, mais pas tout a fait) il y a vraiment un truc très personnel à was anderson . joliment désuet, on pourrait dire, imaginatif sans être jamais spectaculaire comme gondry parfois, jamais dans la surenchère.
Les acteurs sont impeccables, le trio de frères en tête (Owen Wilson - attachant et deglingué, Adrien Brody - nonchalant , un peu dandy triste , Jason Schwartzman - l'auteur ecorché vif ) , mais aussi tous les seconds rôles du train (la serveuse, le chef de cabine) , la mère (Angelica Huston )
J'aime aussi la fidélité de wes anderson pour ses acteurs, qu'il garde de films en films (il a réussi a caser bill murray )
La musique est très sympa aussi (haha aux champs élysées de dassin )

Crimes à Oxford
Un thriller bavard qui s'embourbe dans des rebondissements improbables et des réflexions sur la philosophie et les mathématiques pas franchement convaincantes... On se demande bien ce qu'Alex de la Iglesia est allé faire dans cette galère bien trop sage pour lui.

Julia
Julia Harris, alcoolique notoire, a vraiment, mais alors vraiment la loose. Le scénario s'acharne sur elle, tant et si bien qu'au bout d'un moment on espère juste qu'elle va y passer et qu'on sera débarrassés une bonne fois pour toutes. Malheureusement, on sait très bien qu'il nous faut tenir jusqu'au dénouement, sa rédemption, prévisible depuis le départ...

Il y a longtemps que je t'aime

Scott Thomas est just incroyable. Elle est frappante, touchante, belle, mystérieuse, dure... Et convaincante, y a un rien à dire. Les autres acteurs sonnent tous très justes et j'ai trouvé que l'ensemble du récit était bien mis en place. Je pense que l'équilibre entre les différentes émotions est bien trouvé et que la façon dont cette histoire difficile est raconté est fine et sensible sans être trop dans le pathos.

Mais la mention spéciale revient quand même à Juliette...

oula, ça fait longtemps que j'ai pas posté ici moi

Rec
comme beaucoup de monde dans la salle, j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises tellement ce film vire au ridicule... on ne nous épargne aucune facilité scénaristique, du virus du zombisme qui se transmet par la salive jusqu'à l'immortalité des contaminés en passant par, évidemment, leur force surhumaine et le confinement de l'immeuble par les autorités. et ça crie, et ça gesticule, c'est Guignol sauf qu'en guise de marionnettes on a une bande de Deschiens la gueule ensanglantée, que l'on voit de bien trop près pour garder un sentiment de doute et d'inconnu qui pourrait créer la peur. de se rendre compte que ce sont juste des figurants pas très bien maquillés avec des fringues Tati déchirées, ça refroidit, forcément. on atteint des sommets de ridicule avec la contamination de la gamine (pas terrible, j'en ai vu des pires au supermarché) et bien sûr la dernière scène dans le noir, où l'actrice principale est plus tête à claques que jamais. je comprends, d'ailleurs, que toute la population d'un immeuble se transforme en zombies assoiffés de sang si c'est pour faire fermer sa gueule une bonne fois pour toutes à une conne pareille... bien fait!

Iron Man
Présenté par beaucoup de journalistes comme un "blockbuster à neurones", un film de super-héros ultra conventionnel, avec plein d'explosions, des effets spéciaux même pas bien faits, un scénario qui tient sur un post-it, une trahison du meilleur ami, un grand méchant qui fait "mwahahaha" par une nuit d'orage, un grand amour longtemps gardé secret, un personnage un peu complexe mais qui a 12 ans d'âge mental et qui ressemble à Monsieur-tout-le-monde histoire qu'on s'identifie bien, une atroce BO à base de grosses guitares pour les scènes d'action et de violons pour les scènes d'amûr. Côté neurones, donc, on s'en remettra à Gwyneth Paltrow qui a dû avoir une absence au moment d'accepter ce truc, mais qui reste tout de même charmante en potiche amoureuse de ce blaireau de Tony Stark.

Le grand alibi
On repassera pour la "description de tout une classe sociale" ou je ne sais quoi qu'essayent de nous vendre tous les acteurs du films en promo depuis deux semaines. Peu importe, l'enquête policière tient le film à elle toute seule ; les soupçons rebondissent de personnage en personnage jusqu'à une fin relativement inattendue et assez amusante. Côté casting, c'est du caviar mais Miou-Miou (a qui on a donné presque toutes les meilleurs répliques du film) et Valeria Bruni-Tedeschi (elle je l'adore, je suis pas objectif) sortent particulièrement du lot pour moi. Bref, un bon moment dans l'ensemble et surtout un superbe finale, entre La mort aux trousses et Femmes au bord de la crise de nerfs.

Passe-passe
Le couple Baer-Baye est magnifique, on pourrait passer des heures à les regarder se renvoyer la balle. Dommage que l'intrigue politique soit aussi brouillonne...

Un conte de Noël
Un à un, les membres de la famille Vuillard, déchirée depuis des années, passent sous le scalpel d'Arnaud Desplechin qui les dissèque, les fouille sans complaisance. C'est cru, cynique et souvent très drôle, les personnages sont complexes et magistralement interprétés, les dialogues sont d'une finesse et d'une précision rare. On pourra reprocher, parfois, un côté un peu poseur mais ces histoires de famille trouvent écho en quiconque a connu un repas de Noël semblable, de ceux où le vernis des conventions craque et où les vieilles zones d'ombres sont mises à jour... Un portrait troublant, subtil, presque chirurgical : une palme d'or?

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
Quelques scènes flirtent dangereusement avec le n'importe quoi absolu (

Spoiler:

) mais dans l'ensemble un bon divertissement qui respecte assez bien l'esprit de la trilogie originelle.

mwahah monsieur expert en "esprit de la trilogie originelle"

chuuuuuuuuuuut

En retard mais totallement d'accord avec Cyril sur Un conte de Noel. J'ai cru au départ qu'ils avaient enquété sur ma famille pour faire le film ( )mais je me suis vite dit que tout le monde se reconnait forcément quelque part dans le film. J'ai pas grand chose d'autre à ajouter, sauf peut être que ça vaut surement le coup de la voir 2 fois, je pense...

dis donc ça doit être sympa les réunions de famille chez toi

Sex and the city

parfaite adaptation sur grand écran de la série culte... une avalanche de robes toutes plus belles les unes ques les autres, des cosmopolitans, du luxe, du luxe, du luxe, Mr Big, quatre copines proches de l'hystérie, des hommes nus, des Manolo Blahnik, de la bouffe chinoise les soirs de déprime et du champagne les soirs de liesse... que demande le peuple?